Bon sang que je suis en retard !
Tout d'abord, voici un monstrueux article qui vient de paraître à propos de mon nouvel album jeunesse "L' épouvantable Noël du vieux monsieur barbu tout de rouge vêtu"
Ce sera un épouvantable Noël
pour les « sales gosses » !
«L'épouvantable Noël du vieux monsieur barbu tout de rouge vêtu ou Le jour où le Père Noël cessa de croire aux enfants sages et obéissants » : personne ne fait des titres aussi longs… sauf Ludovic Huart ! Et ça plaît follement à son éditrice, Marie Moinard, la directrice de Des ronds dans l'O, petite maison d'édition parisienne initialement spécialisée en BD et en roman jeunesse qui a voulu, avec ce jeune auteur ardennais et ses illustrateurs successifs, peut-être tester une manière de roman graphique. Et apparemment, le test est plus que concluant.
Après La monstrueuse histoire d'un petit garçon moche et d'une petite fille vraiment très laide, qui fut même Coup de cœur de la Fnac ; après La funeste nuit d'un loup en peluche qui ne devait plus murmurer à l'oreille des enfants, qui abordait d'une manière détournée la question de la Shoah ; Ludovic Huart, 29 ans, confirme son éloignement (momentané ?) de l'écriture théâtrale et publie un troisième conte noir pour jeunes lecteurs.
Pour des raisons de délais trop courts, Marie Moinard n'avait pu éditer le deuxième que Ludovic Huart avait écrit grâce à une résidence d'auteur dans l'Hérault, mais L'épouvantable Noël marque le retour chez Des ronds dans l'O, avec pratiquement l'assurance d'écouler l'intégralité des 1.500 exemplaires du premier tirage - en librairie depuis le 10 novembre. Tant mieux pour ce jeune auteur de talent qui confirme ici une incontestable originalité.
Entre Freddy et Harry Potter
Quand vous mélangez une bonne culture cinéma nourrie des univers croisés de Tim Burton, Harry Potter et Freddy les griffes de la nuit, avec un goût prononcé pour un humour noir de bon aloi (accessible à la jeunesse…) et des descriptions soignées, précises, utilisant un vocabulaire recherché, vous obtenez une histoire comme L'épouvantable Noël, c'est-à-dire un petit bijou de conte - très loin des niaiseries habituelles qui foisonnent à l'approche des fêtes de fin d'année - dont les gamins (et leurs parents aussi !) vont se délecter. Dans cette dernière histoire, « le vieux monsieur tout de rouge vêtu » n'est pas le Père Noël mais (horreur !) la résurrection d'un Père Fouettard, ancien boucher bouffeur d'enfants au tablier plein de sang (d'où la couleur rouge…), qui (re) vient terroriser un orphelinat un peu pouilleux, n'abritant que des « sales gosses ». En fait, l'auteur a réglé le problème : le soir de Noël, le d'ordinaire trop prévisible Santa Claus ne viendra pas car « il ne croit plus aux enfants sages ! ». Basta !
C'est hard, soit, mais tellement bien écrit et tellement bien imaginé. En bon Ardennais d'origine, Ludovic Huart a préféré se rapprocher de la légende du Père Fouettard (qui apparaît dans l'Est de la France au moment de la Saint-Nicolas). Une légende qu'il réadapte à sa fantaisie. L'affreux croque-mitaine serait peut-être un célèbre meurtrier d'enfants… qui les découpe dans son saloir (référence à la légende du boucher de la Saint-Nicolas) pour les dévorer comme le cinéma nous a montré les goules le faire de bon appétit !
Pour ce troisième conte noir, Ludovic Huart a choisi un nouvel illustrateur de 27 ans, Alexandre Bourdier, originaire de Clermont-Ferrand, qui a déjà une expérience dans le jeu vidéo. C'est son premier « livre », et il semble s'être bien amusé avec l'ambiance sombre de l'histoire et les épouvantables descriptions des personnages et des situations.
Quelques raisons de se réjouir…
Ludovic Huart est un vrai littéraire. Il aime la langue française et la manie de mieux en mieux. Il a même un joli talent pour faire naître des images d'une grande force. Quand il neige, c'est que là-haut quelqu'un « plume la lune ». Les rues se transforment alors « en rivières de sucre glace » et sous le poids de la neige, les toits des maisons sont « coiffés de meringue ». Parfois, il fait si froid que « les oiseaux gèlent en plein vol ».
L'auteur ressuscite aussi quelques vieux mots et expressions oubliés. Vous allez avoir peur des saignoirs du chourineur et vous serez écœuré par le claquoir immonde du Père Fouettard. Ou guère plus rassuré par l'allure peu ragoûtante de Mémé Crasse-Tignasse sourde comme une pioche, qui fut autrefois ventrière. Ou faiseuse d'anges à l'occasion.
A vos dictionnaires, les gamins !
Patrick FLASCHGO.
Du livre à la scène... exposition de Noël !
"Il était une fois..." a ouvert ses portes depuis le 1er décembre dernier à la vitrine culturelle du Conseil Général des Ardennes, place Ducale à Charleville-Mézières. Ma première exposition personnelle depuis deux ans (après "Merveilles et autres fantaisies pour alice"). C'est une exposition entièrement dédiée à mon nouveau livre, monstrueusement illustré par Alexandre Bourdier, paru le 10 novembre dernier chez Des ronds dans l'O. Elle s'intitule "Il était une fois, l'épouvantable Noël du vieux monsieur barbu tout de rouge vêtu".
Tout d'abord, voici un monstrueux article qui vient de paraître à propos de mon nouvel album jeunesse "L' épouvantable Noël du vieux monsieur barbu tout de rouge vêtu"
Ce sera un épouvantable Noël
pour les « sales gosses » !
«L'épouvantable Noël du vieux monsieur barbu tout de rouge vêtu ou Le jour où le Père Noël cessa de croire aux enfants sages et obéissants » : personne ne fait des titres aussi longs… sauf Ludovic Huart ! Et ça plaît follement à son éditrice, Marie Moinard, la directrice de Des ronds dans l'O, petite maison d'édition parisienne initialement spécialisée en BD et en roman jeunesse qui a voulu, avec ce jeune auteur ardennais et ses illustrateurs successifs, peut-être tester une manière de roman graphique. Et apparemment, le test est plus que concluant.
Après La monstrueuse histoire d'un petit garçon moche et d'une petite fille vraiment très laide, qui fut même Coup de cœur de la Fnac ; après La funeste nuit d'un loup en peluche qui ne devait plus murmurer à l'oreille des enfants, qui abordait d'une manière détournée la question de la Shoah ; Ludovic Huart, 29 ans, confirme son éloignement (momentané ?) de l'écriture théâtrale et publie un troisième conte noir pour jeunes lecteurs.
Pour des raisons de délais trop courts, Marie Moinard n'avait pu éditer le deuxième que Ludovic Huart avait écrit grâce à une résidence d'auteur dans l'Hérault, mais L'épouvantable Noël marque le retour chez Des ronds dans l'O, avec pratiquement l'assurance d'écouler l'intégralité des 1.500 exemplaires du premier tirage - en librairie depuis le 10 novembre. Tant mieux pour ce jeune auteur de talent qui confirme ici une incontestable originalité.
Entre Freddy et Harry Potter
Quand vous mélangez une bonne culture cinéma nourrie des univers croisés de Tim Burton, Harry Potter et Freddy les griffes de la nuit, avec un goût prononcé pour un humour noir de bon aloi (accessible à la jeunesse…) et des descriptions soignées, précises, utilisant un vocabulaire recherché, vous obtenez une histoire comme L'épouvantable Noël, c'est-à-dire un petit bijou de conte - très loin des niaiseries habituelles qui foisonnent à l'approche des fêtes de fin d'année - dont les gamins (et leurs parents aussi !) vont se délecter. Dans cette dernière histoire, « le vieux monsieur tout de rouge vêtu » n'est pas le Père Noël mais (horreur !) la résurrection d'un Père Fouettard, ancien boucher bouffeur d'enfants au tablier plein de sang (d'où la couleur rouge…), qui (re) vient terroriser un orphelinat un peu pouilleux, n'abritant que des « sales gosses ». En fait, l'auteur a réglé le problème : le soir de Noël, le d'ordinaire trop prévisible Santa Claus ne viendra pas car « il ne croit plus aux enfants sages ! ». Basta !
C'est hard, soit, mais tellement bien écrit et tellement bien imaginé. En bon Ardennais d'origine, Ludovic Huart a préféré se rapprocher de la légende du Père Fouettard (qui apparaît dans l'Est de la France au moment de la Saint-Nicolas). Une légende qu'il réadapte à sa fantaisie. L'affreux croque-mitaine serait peut-être un célèbre meurtrier d'enfants… qui les découpe dans son saloir (référence à la légende du boucher de la Saint-Nicolas) pour les dévorer comme le cinéma nous a montré les goules le faire de bon appétit !
Pour ce troisième conte noir, Ludovic Huart a choisi un nouvel illustrateur de 27 ans, Alexandre Bourdier, originaire de Clermont-Ferrand, qui a déjà une expérience dans le jeu vidéo. C'est son premier « livre », et il semble s'être bien amusé avec l'ambiance sombre de l'histoire et les épouvantables descriptions des personnages et des situations.
Quelques raisons de se réjouir…
Ludovic Huart est un vrai littéraire. Il aime la langue française et la manie de mieux en mieux. Il a même un joli talent pour faire naître des images d'une grande force. Quand il neige, c'est que là-haut quelqu'un « plume la lune ». Les rues se transforment alors « en rivières de sucre glace » et sous le poids de la neige, les toits des maisons sont « coiffés de meringue ». Parfois, il fait si froid que « les oiseaux gèlent en plein vol ».
L'auteur ressuscite aussi quelques vieux mots et expressions oubliés. Vous allez avoir peur des saignoirs du chourineur et vous serez écœuré par le claquoir immonde du Père Fouettard. Ou guère plus rassuré par l'allure peu ragoûtante de Mémé Crasse-Tignasse sourde comme une pioche, qui fut autrefois ventrière. Ou faiseuse d'anges à l'occasion.
A vos dictionnaires, les gamins !
Patrick FLASCHGO.
Du livre à la scène... exposition de Noël !
"Il était une fois..." a ouvert ses portes depuis le 1er décembre dernier à la vitrine culturelle du Conseil Général des Ardennes, place Ducale à Charleville-Mézières. Ma première exposition personnelle depuis deux ans (après "Merveilles et autres fantaisies pour alice"). C'est une exposition entièrement dédiée à mon nouveau livre, monstrueusement illustré par Alexandre Bourdier, paru le 10 novembre dernier chez Des ronds dans l'O. Elle s'intitule "Il était une fois, l'épouvantable Noël du vieux monsieur barbu tout de rouge vêtu".
L'expo a lieu en ce moment, depuis le 1er décembre au 31 décembre 2011du mardi 13 décembre 2011 à la Vitrine Culturelle du Conseil Général des Ardennes.
Bientôt, toutes les photos de l'exposition en ligne ICI.
Cette nouvelle exposition propose une réécriture de contes anciens autour de personnages légendaires, et plus particulièrement du célèbre et redoutable Père Fouettard.
Bientôt, toutes les photos de l'exposition en ligne ICI.
Cette nouvelle exposition propose une réécriture de contes anciens autour de personnages légendaires, et plus particulièrement du célèbre et redoutable Père Fouettard.
 | |||
 |
| Le Père-Fouettard, ancien Boucher. Croquis © Alexandre Bourdier |
Dans la première salle, on accède au cimetière et aux marécages, qui entourent l'orphelinat dans lequel vivent de nombreux sales gosses, mais aussi, un petit garçon - un trouillard - du nom de Tête-de-Linotte. A l'étage, on pénètre dans l'orphelinat et plus particulièrement dans l'atelier de couture de Pelottine Crojambot, surnommée par les sales gosses Mémé Crasse Tignasse. Dans l'autre pièce, chaque recoin regorge de peluches et de monstres, témoins du passage du Père Fouettard.
Plus d'infos ici.
Un bref aperçu de l'expo en photos... toutes les photos ici.
Un point sur les dernières dédicaces de l'année :
Je profite de cette note pour annoncer la dernière dédicace de l'année : ce sera le mercredi 14 décembre à la librairie à partir de 16 heures à la librairie Livre'ouvert à Charleville-Mézières.
J'ai beaucoup aimé l'exposition qui m'a encore plus donné envie d'acheter le livre. J'espère qu'un prochain livre verra le jour... Bonne Continuation !
RépondreSupprimer